Les déplacements Nord-Sud à Villeurbanne sont difficiles car il n'y a pas de grands axes permettant de traverser facilement la ville dans ce sens comme il peut y en avoir dans le sens Est-Ouest.

La rue du 8 mai 1945 est une des artères les plus fréquentées par les automobilistes souhaitant passer du Nord au Sud ou du Sud au Nord. Reliant le cours Émile Zola à Croix-Luizet, cette artère est facile d'accès, large et comporte très peu de feux de circulation. Des caractéristiques idéales pour ainsi se déplacer en évitant autant que possible les embouteillages. Mais ne nous y trompons pas. Cette rue est loin d'être le paradis pour les Villeurbannais qui y habitent le long. C'est une véritable autoroute en plein cœur de la ville à laquelle nous avons affaire. Combien de fois je ne me suis pas fait klaxonner et doubler alors que je roulais pourtant à 50 km/h. Même les bus, dont la circulation est facilitée par la largeur de la voie, y vont de leur dépassement des limitations de vitesse.

En août 2011, nous avons pu assister à un drame avec la mort d'un jeune à moto. Ne cherchons pas ici à savoir si le conducteur de la voiture n'ayant pas respecté la priorité ou si le motard en démonstration de vitesse tout l'après-midi de l'accident est responsable. Interrogeons nous plutôt sur les dispositions prises par la Mairie de Villeurbanne suite à cette tragédie pour éviter que cela ne se reproduise. La réponse est rapidement donnée : RIEN !!!

Pourtant cette accident était plus que prévisible lorsque l'on voit la vitesse à laquelle roulent certains automobilistes. Qu'attend la Mairie pour prendre les mesures qui s'imposent pour qu'un tel drame ne se reproduise plus. La rue du 8 mai 1945 traverse pourtant 4 groupes scolaires : le collège des Iris, le collège Beth Menahem, l'école Lazare Goujon qui ne se trouve qu'à quelques encablures et l'école maternelle Jean Moulin. La Mairie attend-elle la mort d'un enfant pour enfin réagir ? Des mesures simples pourraient pourtant être prises très rapidement et très simplement : construction de ralentisseurs ou de chicanes ou bien mise en place de pistes cyclables séparées de la voie de circulation par des bordures afin de limiter la largeur de la rue. L'installation d'une ligne blanche à l'axe de la voie de circulation inciterait également les conducteurs à limiter leur vitesse.

J'en appelle donc à la responsabilité de la Mairie pour que des dispositions urgentes soient prises. Si un nouvel accident mortel devait avoir lieu, sa responsabilité serait engagée pour n'avoir pas agi à temps.

Lionel BRETIN