Lionel BRETIN

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mercredi, 26 décembre 2012

Rue du 8 mai 1945 : l'axe meurtrier de Villeurbanne

Les déplacements Nord-Sud à Villeurbanne sont difficiles car il n'y a pas de grands axes permettant de traverser facilement la ville dans ce sens comme il peut y en avoir dans le sens Est-Ouest.

La rue du 8 mai 1945 est une des artères les plus fréquentées par les automobilistes souhaitant passer du Nord au Sud ou du Sud au Nord. Reliant le cours Émile Zola à Croix-Luizet, cette artère est facile d'accès, large et comporte très peu de feux de circulation. Des caractéristiques idéales pour ainsi se déplacer en évitant autant que possible les embouteillages. Mais ne nous y trompons pas. Cette rue est loin d'être le paradis pour les Villeurbannais qui y habitent le long. C'est une véritable autoroute en plein cœur de la ville à laquelle nous avons affaire. Combien de fois je ne me suis pas fait klaxonner et doubler alors que je roulais pourtant à 50 km/h. Même les bus, dont la circulation est facilitée par la largeur de la voie, y vont de leur dépassement des limitations de vitesse.

En août 2011, nous avons pu assister à un drame avec la mort d'un jeune à moto. Ne cherchons pas ici à savoir si le conducteur de la voiture n'ayant pas respecté la priorité ou si le motard en démonstration de vitesse tout l'après-midi de l'accident est responsable. Interrogeons nous plutôt sur les dispositions prises par la Mairie de Villeurbanne suite à cette tragédie pour éviter que cela ne se reproduise. La réponse est rapidement donnée : RIEN !!!

Pourtant cette accident était plus que prévisible lorsque l'on voit la vitesse à laquelle roulent certains automobilistes. Qu'attend la Mairie pour prendre les mesures qui s'imposent pour qu'un tel drame ne se reproduise plus. La rue du 8 mai 1945 traverse pourtant 4 groupes scolaires : le collège des Iris, le collège Beth Menahem, l'école Lazare Goujon qui ne se trouve qu'à quelques encablures et l'école maternelle Jean Moulin. La Mairie attend-elle la mort d'un enfant pour enfin réagir ? Des mesures simples pourraient pourtant être prises très rapidement et très simplement : construction de ralentisseurs ou de chicanes ou bien mise en place de pistes cyclables séparées de la voie de circulation par des bordures afin de limiter la largeur de la rue. L'installation d'une ligne blanche à l'axe de la voie de circulation inciterait également les conducteurs à limiter leur vitesse.

J'en appelle donc à la responsabilité de la Mairie pour que des dispositions urgentes soient prises. Si un nouvel accident mortel devait avoir lieu, sa responsabilité serait engagée pour n'avoir pas agi à temps.

Lionel BRETIN

Les États-Unis touchés en plein cœur

Les États-Unis vivent encore une fois un drame suite à la tuerie de Newton, il y a maintenant 10 jours. Il est plus qu'inquiétant de voir ce genre d'événement de plus en plus fréquent sur le térritoire américain. Nous avons tous en souvenir les fusillades de Columbine, de Virginia Tech ou plus récemment, en août dernier, dans un cinéma de Denver lors de l'avant-première du dernier Batman.

Ce dernier drame étant survenu lors de la campagne électorale pour le présidentielle américaine, il est dommage que le droit au port d'arme ne se soit pas installé au centre des débats. Nous n'avons eu le droit qu'à une suspension de la campagne pendant quelques jours. C'était pourtant l'occasion idéale pour avoir un vrai débat de fond. Mais la puissance du lobby des armes, représenté notamment par la Nationale Rifle Association (NRA), fait qu'un candidat à la Maison Blanche ne peut soutenir l'idée d'interdire le port d'arme. Celui-ci serait immédiatement sanctionné dans les urnes tellement cette permission est une institution aux États-Unis. L'argument premier des défenseurs du droit au port d'arme est que ce droit est inscrit dans la Constitution.

La réélection de Barack Obama est une chance pour lutter contre ce conservatisme aveugle. A l'orée de son deuxième et dernier mandat, Le Président américain n'a plus besoin de regarder les sondages et d'adapter sa politique en fonction des hausses et baisses de sa côte de popularité. Il n'a plus besoin de ménager les sensibilités des américains en évitant d'aller à l'encontre de leurs habitudes. Jusqu'à présent Obama laissait son empreinte dans l'Histoire en étant le premier Président des États-Unis noirs. Il peut définitivement entrer dans l'Histoire en interdisant (ou du moins en limitant) le port d'arme. Une Constitution peut se changer et être modifiée.

Le deuxième amendement doit donc disparaître de la Constitution des États-Unis. Laisser toutes ces armes en circulation sur le territoire américain ne peut amener qu'à se genre de drame, surtout lorsque l'on voit que la puissance et la taille des armes qu'il est possible de posséder ne sont pas limitées. Ni le nombre que l'on peut détenir. Ni la quantité de cartouches que l'on peut acheter. L'exercice au tir proposé par un père à ses enfants ne doit plus être l'activité familiale du week-end. S'exhiber avec ses armes ne doit plus être un motif de fierté. Se promener avec un pistolet à la ceinture ne doit plus être la normalité. Tuer des dizaines d'enfants ne doit plus être permis.

Mais au-delà du port d'armes, les États-Unis doivent s'interroger sur les raisons qui amènent des individus à de tels drames. Les auteurs de chacune des tueries ont tous un profil semblable : jeunes, amateurs de jeux vidéos, psychologiquement instables. Ces personnes ne sont, soit pas détectées, soit pas suivies. Nous ne connaissons pas de tels drames en France car, bien qu'il est possible de se procurer des armes, notre système scolaire permet de repérer les jeunes gens en difficulté sur le plan psychologique et à qui on doit apporter une aide. Cela permet d'éviter des tragédies comme celle de Newton.

Les États-Unis doivent prendre conscience de la gravité de tels drames, qui n'ont plus leur place au XXIème siècle. Il est temps de prendre des mesures efficaces pour aider ses enfants dans leurs souffrances et surtout pour leur éviter qu'elles ne se transforment en expéditions mortelles. Un accompagnement de ces jeunes est nécessaire pour leur montrer le chemin vers la vie adulte. Une vie qui devra se faire loin des armes.

Lionel BRETIN

 

mardi, 20 novembre 2012

Moody's sanctionne la politique économique de Hollande

La sentence est tombé hier soir, tel un professeur qui donne une mauvaise note à son élève catastrophique : Moody’s a abaissé la note de la France d’un cran, la faisant passer de Aaa à Aa1.

Cette sanction ne pouvait être que prévisible et n’était qu’une question de temps lorsque l’on voit la politique économique du gouvernement de Jean-Marc Ayrault. L’agence de notation vient punir principalement deux faits. Premièrement, les mesures prises pour aider la France à retrouver sa compétitivité sont bien trop timides pour être efficaces. De plus, elles ne s’appliqueront qu’à partir de 2014, une fois qu’il sera définitivement trop tard pour notre économie de rattraper le retard pris sur nos voisins européens. Deuxièmement, François Hollande et Jean-Marc Ayrault n’ont toujours pas lancé de réformes structurelles, seul moyen de diminuer de façon conséquente les dépenses de fonctionnement de notre pays. Nos voisins italiens et espagnols ont déjà commencé ces réformes et grâce à elles, pourront se sortir de leurs difficultés économiques. Au contraire, la France se dirige tout droit vers une situation financière identique à celle que connaissent l’Italie et l’Espagne.

Jusqu’à présent, le ministère de l’économie réussit à emprunter chaque semaine de l’argent sur les marchés financiers à un taux intéressant malgré la perte du AAA chez Standard & Poor’s au début de l’année 2012. Aujourd’hui, Moody’s est la deuxième agence de notation à avoir dégradé notre note maximale et les perspectives sont négatives chez Finch. Les prêteurs vont donc faire de moins en moins confiance à la France et les prêts vont devenir de plus en plus chers pour notre gouvernement. Un cercle vicieux s’installe, duquel il va devenir impossible de se sortir. C’est pourquoi, devant cette situation dramatique, le gouvernement se doit de réagir au plus vite pour prendre les dispositions nécessaires au redressement de notre économie. Je rappellerai juste à François Hollande et Jean-Marc Ayrault qu’ils ont dans un des tiroirs de leur bureau un document intitulé « Pacte pour la compétitivité de l’industrie Française ». Il serait bien que les propositions préconisées dans ce rapport soient réellement appliquées plutôt que de nous présenter des « demi-mesurettes » qui ne servent strictement à rien. Il en va de l’avenir de la France.

Lionel BRETIN

L'heure du rassemblement

Après une longue campagne qui a débuté cet été, l’UMP a enfin désigné son nouveau Président. Une désignation qui a été difficile à confirmer tant le résultat est serré, avec seulement un écart de 98 voix.

Nous avons subit depuis dimanche les railleries des autres partis politiques, qui nous moquaient de ne pouvoir désigner notre Président et pointaient du doigt ce qu’ils appelaient une pagaille électorale. Mais ne nous arrêtons pas à cela et n’écoutons pas nos adversaires qui devraient être jaloux de la démonstration de force dont l’UMP et ses militants viennent de faire preuve. Car cette élection est un véritable succès : plus de 176 000 votants ont participé à la désignation du Président de l’UMP. Les autres partis politiques ne peuvent se targuer d’un tel succès, certains désignant leur chef par une réunion de 3 personnes dans un bureau, d’autres le faisant par filiation telle une monarchie. Dimanche, l’UMP a prouvé ce qu’était la vraie Démocratie.

Cette première étape de la reconstruction de notre parti est à présent terminée. Il faut tourner la page et tous nous rassembler derrière Jean-François Copé. Que l’on soit copéiste ou filloniste, notre objectif est le même : lutter contre ce gouvernement de gauche qui emmène la France dans un mur et partir à la reconquête de nos territoires dès aujourd’hui. 2014 verra un grand nombre de batailles électorales se jouer : municipales, européennes et sénatoriales. Seul le rassemblement des militants et l’unité de notre parti nous permettra de gagner ces échéances. A nous de présenter aux Français un parti réuni et un projet crédible pour l’avenir de notre pays.

Tous ensemble nous réussirons. Tous ensemble nous vaincrons la gauche.

Lionel BRETIN

lundi, 12 novembre 2012

BIENVENUE A TOUS

Originaire de la région parisienne, ayant des racines bourguignonnes, je suis arrivé à Lyon en 2005 pour des raisons professionnelles et dans le but de trouver une qualité de vie tout autre qu’à Paris. Après plusieurs années passées entre Mermoz, la Part-Dieu et Gerland, j’habite depuis 2011 Villeurbanne.

Attiré depuis longtemps par la politique, ce domaine est devenu une véritable passion avec l’élection en 2007 de Nicolas Sarkozy à la tête de la République française.

Ce qui m’intéresse en premier lieu, c’est de pouvoir explorer et réfléchir dans différents domaines allant de la sécurité à la culture, de l’emploi à la santé ou du logement à l’industrie. Tous ces sujets touchant l’ensemble des Français me donnent envie d’apporter mes idées et de défendre mes convictions. C’est pourquoi je me suis laissé tenter à l’écriture de ce blog afin de débattre avec vous. Je ne prétends pas être pas un expert de la politique mais juste un militant parmi tant d’autres voulant s’impliquer pour ses concitoyens et l’avenir de nos enfants.

Avec l’approche des élections municipales en 2014, mon implication sera de plus en plus forte. Vous pourrez donc retrouver sur ce blog mes réflexions sur la politique national mais aussi sur ma ville de Villeurbanne, que j’ai appris à aimer depuis que je m’y suis installé. Je vous souhaite donc la bienvenue et au plaisir de débattre avec vous.

Lionel BRETIN